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drapeau du Belize

Le Belize, anciennement connu sous le nom de Honduras Britannique, faisait parti de l’empire colonial britannique, et n’obtint son indépendance qu’en 1964. C’est aujourd’hui une démocratie parlementaire, mais le pays reste rattaché au Commonwealth. Son chef de l’Etat est officiellement Elizabeth II. C’est le seul pays de la région dont l’anglais est la langue officielle, même si une grande partie de la population métropolitaine est bilingue en espagnol, et que le créole anglais est extrêmement répandu sur les Cays (nombreuses îles de la côte bélizéenne).

Anciennement, le Belize e trouvait au centre du monde Maya, partageant l’histoire du Guatemala et du Yucatan voisin où leur empire s’étendait. J’avais, lorsque j’habitais aux Etats-Unis, voyagé sur place durant plusieurs semaines, visitant une grande partie des très nombreuses ruines locales. Dans le cadre de mon tour du monde, j’ai cette fois-ci décidé d’assouvir ma passion pour la plongée, en me rendant immédiatement à Cay Caulker et en skippant la partie continentale du Belize

Cay Caulker est une petite île situé à une heure de speed boat de Belize City, l’ancienne capitale du pays. Elle s’étend sur 8 kilomètres en longueur et 1,5 kilomètres en largeur sur sa partie la plus large. L’activité principale jusque dans les années 80 était la pêche. Mais à ce moment là, des notables locaux et quelques backpackers ont découvert ce paradis perdu, et ont commencé à se rendre sur cet îlot de sable situé à seulement quelques kilomètres de la barrière de corail Mésoamericaine, la seconde la plus grande du monde après la Grande Barrière Australienne.

logique mais toujours bien de le rappeler...
logique mais toujours bien de le rappeler…

Le tourisme s’est lentement développé sur place, mais reste dans des proportions tout à fait acceptable. Les options de logement sur place restent basiques et la plupart des touristes internationaux préfèrent se rendre sur les Cays voisines, plus confortables, développées, et chiques. Cay Caulker conserve ainsi un coté très alternatif, les seuls véhicules autorisés sur place sont des voitures de golf, et l’ambiance “cooool maaaannn” locale est soigneusement entretenue par rastas locaux (des vrais ceux là, qui ne se sont pas faits pousser la mèches après avoir écouté Bob Marley).

l'unique voiture de police de l'île
l’unique voiture de police de l’île

La philosophie qui règne sur place est résumée par le slogan de l’île: Go Slow, qui est inscrit sur le seul au terminal de water taxis et accueille toutes les personnes qui débarquent sur l’île.

43 mètres de profondeur: mon maximum atteint lors de ma descente au Blue Hole

L’endroit est parfait pour se ressourcer, même si la zenitude ambiante pose parfois des problèmes insoupçonnés. Le principal: trouver un endroit où manger les jours de pluie. Les habitants étant supra cool, les “restaurants” ouvrent au gré de l’humeur de leur propriétaire. L’une des solutions les plus simples et les plus économique pour se restaurer est de manger un barbecue sur la “rue principale” (et également la seule de l’île), où des locaux sortent régulièrement leur barbecue et grillent langoustes, snapers et autres cotes de porcs sur place.

Les clichés de la vie qui s’arrêtent lorsqu’il fait mauvais ne sont ici pas des légendes. Manque de chance pour moi, je me trouve sur place durant la saison des pluies, et me retrouve plusieurs soirs de suite l’estomac vide, tous les stands restant systématiquement fermés lorsque le soleil n’est pas au rendez-vous.
Qu’importe Cay Caulker apporte une nourriture spirituelle, l’impression que le temps s’est arrêté pour quelques jours, que la vie n’est plus rythmée que par le levé et le coucher du soleil. Cette douceur de vivre qui existe à Cay Caulker a miraculeusement été préservée jusqu’à aujourd’hui, l’île restant un secret de backpacker bien gardé.

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interdiction de stationner sous les palmiers…

Pourtant, plusieurs locaux m’ont confessé que récemment, plusieurs occidentaux fortunés ont racheté des maisons et des terrains localement, commençant à faire augmenter les prix des terrains et du foncier. Cela reste pour l’instant dans des proportions acceptables, mais j’ai moi-même été surpris de voir qu’une agence immobilière américaine avait récemment ouvert ses portes sur place. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que la fièvre immobilière ne change pas trop rapidement le profil de l’île en faisant exploser les prix et en chassant du même coup rastas locaux et backpackers.

Et Yooooo Maaaaannn… un pelle-mêle photo


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2 Comments

  1. slow food, slow design, slow made, slow sex… la mode du slow vient donc de Cay Caulker au Belize!!?

    1. @Marion: que toi pour faire des commentaires comme ca! J’adore

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