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J’arrive à Los Angeles par le train depuis San Diego. C’est la première fois que je monte dans un train aux USA et je suis stupéfait par deux choses. D’abord le prix : 46 dollars pour moins de 2h30 de trajet et à peine 150 kilomètres : abusé. La seconde est beaucoup plus agréable : il y a le wifi et des prises électriques dans tous les wagons, y compris en seconde classe, et encore mieux, les deux fonctionnent.
En bon geek, je tue le temps en surfant sur internet et en profite pour regarder sur une carte où se trouve l’hostel que j’ai réservé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que dans la catégorie hostel, on n’a pas vraiment l’embarras du choix aux Etats-Unis. Le concept même d’hostel bon marché où de backpacker ne semble pas avoir réussi à traverser les épaisses frontières du pays de l’oncle Sam. Voyager bon marché est ici difficile, presque impossible.
Pourquoi, je ne me l’explique pas complètement. Peut-être ce besoin intrinsèque de confort, mais plus vraisemblablement, cette obsession de l’espace privé qui limite les possibilités de dortoirs. A Los Angeles, une ville qui compte pourtant 4 millions d’habitants et est particulièrement touristiques, je ne trouve que 4 backpackers.
Celui que je choisis se trouve à un pâté de maison de Hollywood Boulevard. J’arrive sur place tard, mais je ne résiste pas à l’envie de voir les trottoirs de cette célébrissime avenue, où presque 2500 étoiles portant les noms de stars du cinéma, de la chanson, du petit écran, de la radio où encore du théâtre sont célébrés.

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Hollywood’s dreams?

Maintenant mondialement connu, le projet du « Walk of Fame »  n’a pas tout de suite eu le succès escompté. Lorsque la chambre de commerce de Los Angeles, dans l’idée de développer le quartier nouvellement créé de Hollywood a lancé le projet. Les premières 1500 étoiles furent dévoilées d’un seul coup. Jusqu’à la fin des années 80, le concept ne prend pas bien et la mauvaise réputation dont souffre Hollywood Boulevard n’aide pas à populariser le projet.
La nomination de Johny Grant, un producteur de télévision, à la tête de la chambre de commerce vient changer la donne. Il impose que  les stars participent à la cérémonie d’inauguration de leur étoile. Aidé par l’amélioration de la qualité de vie dans le quartier et par l’intérêt médiatique retrouvé pour ces étoiles de la gloire, «The Walk of Fame » prend un nouvel essor, à tel point qu’en 1980, il est exigé du nominé qu’il paie une somme de 2500$ pour pouvoir apparaître sur un trottoir de l’avenue.
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priceless sentence…

Aujourd’hui cette somme a été portée à 30 000$ ce qui n’empêche pas l’inauguration chaque année d’environ 200 nouvelles étoiles. Parmi les incontournables, John Wayne, Sophia Loren, Leonardo Di Caprio mais aussi Mickey Mouse et Dark Vador ont leur étoile sur Hollywood Boulevard.
we are working on it...
we are working on it…

En terme de retombées, ce n’est pas moins de 10 millions de touristes, comme moi, qui viennent chaque année faire les gogos en lisant les intitulés des étoiles. Et dans mon cas, soyons honnête, je n’en connaissais à peine 25%.

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10 Comments

  1. 25% est déjà pas mal!
    Personnellement j’en connaissais moins de 10%

    1. @Jeremy: un problème de génération sans doute 😉

  2. 25% est déjà pas mal!
    Personnellement j’en connaissais moins de 10%

    1. @Jeremy: un problème de génération sans doute 😉

  3. Les prix des ‘etoiles’ sont incroyables – tres bon business pour la ville c’est sur!

    1. @Flo: déçue? tu en voulais une à ton nom?

  4. Ben oui – ca aurait pu etre sympa une etoile a mon nom sur laquelle on aurait pu lire “Flo, celle qui a su suivre son etoile” – qu’en penses-tu? 😉

    1. @Flo: J’en pense que si tu as 30 000 dollars, I can certainly make your dream comes true!

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