Le vol le plus long…

 18 heures de vol et presque 17000 kilomètres. Le monde est petit sauf quand on décide de traverser la moitié du globe en un vol. Santiago n’était clairement pas la porte à coté de Sydney et je m’en suis bien rendu compte. Il faut dire aussi que passer par Buenos Aires lorsque l’on se rend au Chili et que l’on arrive par l’Est, ce n’est pas forcément le plus direct, mais la logique des compagnies aériennes n’est pas toujours celle des cartographes.
Pas grand chose d’intéressant dans ce vol à rallonge. Je n’étais pas à coté d’une fenêtre, la carte du monde permettant de voir ma position en temps réel sur ma petite télé ne marchait pas, et ayant des soucis intestinaux, je n’ai même pas pu profiter du vin et de la bière que les steewarts et les hotesses venaient sans cesse me proposer.

Pour ce qui est du transfert à Buenos Aires, rien de bien fou non plus. Personne ne dansait le tango à l’aéroport, ce qui était plutôt prévisible. Et l’aéroport de la capitale argentine est comme tous les autres aéroports du monde, hormis que les gens y parlent l’espagnol et que les prix sont affichés en pesos argentins.

Une correspondance, 2 heures d’avion et une nouvelle traversée de la cordillères des Andes par les airs plus tard, et j‘arrive finalement à Santiago. Extenué comme il se doit. J’ai traversé le plus grand océan du monde et je suis maintenant en Amérique, le dernier continent de mon aventure (enfin de celle-ci). Plus qu’une grande ligne droite, une très grande ligne droite de 17000 kilomètres et j’atteindrai le but ultime de mon voyage: New York et la statue de la liberté. Mais avant un petit détail reste à régler. Il faut que je trouve une voiture pour traverser l’Amérique du Sud, Lizzy et moi ne devant nous retrouver qu’aux USA (voir le post précédent pour ceux qui auraient raté un épisode).

Allé c’est parti: Habla Español ? !no Senior!