Perou
Et pendant ce temps la, à Trujilo, la Gay Pride…
Après une semaine pour d’arrêt technique à Lima, où pour une fois ce n’était pas la Chérie Moya mais moi qui passais aux stands, j’ai repris la route longeant l’océan pacifique en direction de l’Equateur.
Ayant choisi de ne pas passer par la partie amazonienne du Pérou, la route qui me sépare de la frontière avec l’Equateur consiste principalement dans la continuité de l’immense désert qui s’étend quasiment jusqu’à la frontière nord du Pérou. Les arrêts possibles durant ce trajet sont peu nombreux et le seul que j’effectue est à Trujilo, principalement pour changer de bus. L’attente entre mes connexions me laisse le temps de me promener dans le centre ville, de faire un arrêt … [lire la suite]
L’art de devenir un piéton…
Après m’être séparé de ma Chérie Moya (cf mon article précédent disponible ici), je me retrouve dans une situation qui m’était jusqu’alors là inconnue: piéton. Voilà deux ans que je parcours les routes du monde avec mes propres roues. Après 63 000 kilomètres en autonomie complète, l’idée de devenir dépendant des bus et autres transports en commun ne m’emballe guère. J’ai néanmoins pris la décision de ne pas envoyer ma moto en Amérique du Sud, et de réserver l’émotion des retrouvailles avec Lizzy pour mon ultime traversée des USA.
Les raisons qui m’ont poussé à ce choix sont logistiques, financières et sécuritaires (entre autre du fait de la situation extrêmement instable de certaines régions sur … [lire la suite]
Le colca canyon
Parcourir 3500 kilomètres de désert en 15 jours pour aller vendre sa voiture au Chili, c’est long. Toutes les opportunités sont donc les bienvenues pour venir rompre la monotonie du sables et du néant. En arrivant dans la périphérie de Arequipa, j’ai découvert que le Canyon le plus profond du monde se trouvait à moins de 150 kilomètres de là bas.
Les dimensions de cette entaille dans la terre sont impressionantes: 3400m de profondeur soit près de deux fois plus que son cousin américain le Grand Canyon. Pour rejoindre le Colca Canyon depuis Arequipa, il faut traverser une nouvelle fois les Andes, ce qui me permet de pulvériser mon record d’altitude au volant de la … [lire la suite]
On the road again… back to Chile
Lima marquait une étape importante de mon idylle avec la Chérie Moya. C’était le point le plus au Nord que nous nous étions promis d’atteindre ensemble. Ma Subaru ayant été achetée au Chili, sa carte grise (patron en chilien dans le texte) ne me permettait de circuler librement que dans les pays du Mercosur (Chili, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie et Brésil) et au Pérou. Entrer en Equateur aurait été possible mais légèrement plus compliqué, nécessitant que j’obtienne des autorisations au préalable.
Liée au Chili par son immatriculation, ma Subaru ne pouvait être légalement revendue que dans ce pays. Etant d’excellentes voitures et difficiles à trouver dans le reste de l’Amérique Latine, j’avais eu plusieurs propositions … [lire la suite]
Coup de cœur gastronomique : le Ceviche
Si vous pensiez que seuls les Japonais avec leur Sushis et Sashimis mangeaient du poisson cru, revoyez immédiatement votre copie car vous avez oublié de compter avec les Péruviens et leur incroyable Ceviche.
Par où commencer à propos du Ceviche… peut-être par : “Bonté divine que c’est bon!”. Mais pour être un peu plus factuel le mieux est peut-être de donner un aperçu de la recette. En gros vous prenez du poisson cru, des crustacés ou/et des coquillages crus que vous mettez à mariner dans un mélange de jus de citron vert, de coriandre, d’oignons rouges, d’ail et de piment. Vous pouvez ajouter à cela un peu de lait pour adoucir le tout et vous … [lire la suite]
Lima: la capitale gastronomique d’Amérique du Sud
Et 600 kilomètres de désert plus tard, me voici arrivé à la périphérie de Lima. Alors que je me rapproche de la capitale péruvienne, j’aperçois de part et d’autre de l’autoroute des maisons de fortune. Face à la croissance exponentielle de cette ville de plus de 9 millions d’habitants, les plus pauvres ont été relégués dans des bidonvilles en bordure de l’océan pacifique, dans la très grande banlieue qui s’étend au delà de 70 kilomètres du centre ville.
La Panamérican Highway que je parcours depuis mon départ d’Ushuaia 13 000 km plus tôt, s’élargit aux abords de la ville pour se transformer en une gigantesque 6 voies. Malgré le plan de la ville que je … [lire la suite]
Huacachina: une oasis au milieu du plus grand désert de sable des Amériques
Après être arrivé à Nazca et avoir survolé les fameuses lignes du même nom (cf article précédent), je me trouve désormais sur la côte Pacifique. J’ai laissé la barrière infranchissable que forme les Andes derrière moi, et la Chérie Moya est ravie de savoir qu’elle peut désormais contempler la barrière naturelle que forme les Andes tranquillement et qu’elle n’aura plus à les franchir à nouveau. Cela me rassure moi aussi car la réparation artisanale de l’homocinétique que j’avais entrepris à La Paz n’a été que temporaire et chaque tour de volant que je donne recommence à faire pousser des cris d’agonie à la voiture.
Pour briser la monotonie de la traversée du plus … [lire la suite]
Les mystérieuses lignes de Nazca
Après avoir admiré le Machu Picchu au petit matin (cf article précédent), c’est vers la côte pacifique que j’ai mis le cap pour rejoindre Nazca. Nazca est une petite ville au milieu d’un gigantesque désert qui s’étend du centre du Chili jusqu’au Nord du Pérou. Il est connu sous différents noms en fonction des pays où ils s’étend: désert d’Atacama au Chili, désert de Nazca au Pérou, mais il n’est en définitive qu’un immense désert hyperaride qui s’étend sur près de 4000 kilomètres sur tout le long de la côte Ouest Sud Américaine, d’Antofagasta (au Chili) jusqu’à Lima au Pérou.
Ce désert que j’ai traversé pendant presque 2 mois de long en large … [lire la suite]
Le Machu Picchu en images…
Ce n’est qu’en 1911 qu’un chercheur américain de l’université de Yales, Hiram Bingham, alors à la recherche de la ville sacrée des Incas retrouva la trace de ce qui fut 400 ans plus tôt un centre urbain d’au moins 1000 habitants. La bonne plume de Bingham qui écrivit plusieurs ouvrages au sujet de sa découverte, couplée à la publication en 1913 d’un numéro dédié du prestigieux National Geographic Society magazine contribuèrent à rendre mondialement connue cette cité perdue.
Cité perdue car le Machu Picchu est à ce jour la seule ville Inca que les Conquistadors Espagnols ne découvrirent jamais… et ne pillèrent donc pas. L’histoire a retenu que Bingham était un incroyable explorateur très inspiré … [lire la suite]
L’expédition pour le Machu Picchu…
Dans mon dernier post (dispo ici) je vous avais expliqué les différentes manières et le coût des différentes façons de se rendre au Machu Picchu. Comme vous l’avez peut-être constaté, la plus économique est de loin la moto.
Evidemment je n’ai pas pu résister très longtemps à l’appel du deux roues dont je suis abstinent depuis presque 7 mois. Un peu de comparaison dans les rues de Cusco, et je m’aperçois vite que tous les loueurs de motos ont des prix quasiment identiques; plus fort encore, qu’ils se refourguent les motos entre eux en fonction de la demande. Inutile de flâner et de faire marcher la concurrence pendant des heures dans ce contexte, … [lire la suite]
J’ai retrouvé l’Or des Incas!
Beaucoup de légendes courent au sujet de l’or des Incas. Elles remontent à l’arrivée des Conquistadors en Amérique du Sud. Confronté à une résistance à laquelle il ne s’attendait pas, l’espagnol Francisco Pizarro, qui commandait les Espagnols durant la conquête du Pérou, finit par inviter Atahualpa, l’empereur Inca pour discuter des conditions de sa réédition et de celle de son armée. Venu désarmé et en grande pompe, il fut piégé par les Espagnols qui le capturèrent.
Atahualpa sentit l’intérêt des Espagnols pour les métaux précieux et leurs proposa de leur livrer une immense rançon d’or et d’argent en échange de sa libération. L’empereur envoya des ordres à ses généraux qui rassemblèrent la somme promise et … [lire la suite]
Le poste frontière de Copacabana: et ca dure, et ca dure…
A quelques semaines après la fin du festival de Cannes, je vais à mon tour rendre public les résultats d’un concours fort disputé : celui du poste frontière le plus pénible que j’ai traversé depuis mon départ. Depuis septembre 2010, j’ai traversé 28 frontières, mais rien n’avait jusqu’à aujourd’hui égalé le talent des douaniers du poste de douane de Copacabana, qui sépare la Bolivie du Pérou.
Retour sur deux heures et demie de patience. Après avoir passé plusieurs jours sur la superbe Isla del Sol (petit rappel ici pour ceux qui auraient raté un épisode), je reprends la route au volant de la Chérie Moya en direction du poste de frontière de Copacabana. … [lire la suite]