geographie
New-Orleans: so French indeed…
Après avoir passé la soirée de Noel sur les bords de la rivère Mississipi (souvenez-vous), j’arrive finalement à la Nouvelle Orléans, connue aussi sous le nom de Nola.
Je pose mon sac dans un backpacker de l’Est de la ville. L’endroit est confortable mais avec une définition de la propreté assez différente de celle du commun des mortels. Ainsi, j’ai la chance de pouvoir observer pendant les 7 jours que je reste sur place, la croissance spectaculaire d’un champignon, qui a choisi le mur juste à coté de mon lit pour se développer (la photo ci-dessous pour les gourmets d’entre vous). A vouloir faire dans le cheap, on fait parfois d’étonnantes découvertes.
Heureusement, … [lire la suite]
Les cagoulés du Chiapas…
Mon arrivée à Palenque (cf mon dernier article) correspondait aussi avec mon entrée au Chiapas. Cet état du Sud-Ouest du Mexique, dont la population représente environ 4% de la population totale du pays est l’un des plus pauvres de la fédération mexicaine. Il dispose pourtant de très importantes ressources naturelles: 23% de la production d’hydrocarbures du pays sont extraits et près de 44% de la production électrique y est générée grâce à un imposant dispositif de 7 stations hydroélectriques.
Pourtant, les conditions de vie de la population locale, dont 25% est indigène sont parmi les plus difficiles de tout le pays. Quelques chiffres pour illustrer la situation:
- 80% de la population n’a pas
Volcan Baru: ou comment voir l’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique en même temps
Arrivé dans le Nord du Panama, j’avais entendu parler du volcan Baru, un volcan éteint qui est aussi le point culminant du pays à 3850m d’altitude. Situé à seulement quelques dizaines de kilomètres du Costa Rica, il présente la spécificité d’être le seul endroit de la planète d’où l’on peut apercevoir simultanément l’Océan Atlantique et l’Océan Pacifique.
Arrivé dans la petite ville de Boquete, je ne résiste pas très longtemps à l’envie de partir à sa conquête. La marche est réputée longue et difficile, d’autant que pour avoir la chance d’observer les deux océans, il faut partir de nuit afin d’arriver au sommet au lever du jour, avant que les nuages n’aient obscurci l’horizon. Pas … [lire la suite]
J’ai vu le Canal de Panama!
- Comme la plupart des gens, lorsque j’entends le nom de Panama, je l’associe quasi-systématiquement avec le mot “canal”. Et c’est finalement bien normal, car peu de pays peuvent se vanter d’être coupés en deux par le seul canal interocéanique du monde!
Mais revenons un peu sur l’histoire cet incroyable chef d’oeuvre d’ingénierie.
L’idée de faciliter le transit des personnes et des marchandises entre l’Océan Atlantique et l’Océan pacifique n’est pas nouvelle. Durant la ruée vers l’Or et la conquête de l’Ouest Américain déjà, les émigrants pour éviter les territoires du centre du pays, aux mains des hostiles Indiens et des despérados, faisaient un long détour d’abord par bateaux jusqu’au Nicaragua, puis par voies terrestres pour … [lire la suite]
Panama City, ses tours et ses grandes ambitions…
Après ma sympathique croisière de 5 jours, qui m’a permis de rejoindre l’Amérique du Sud à l’Amérique Centrale, j’arrive à Panama City. Les seules images que j’avais vues de cette ville, étaient celles de la Saison 3 de Prison Break. Alors que Michael Scolfield était, pour changer, enfermé dans une prison de haute sécurité, son frère essayait de l’en faire sortir, affrontant au passage les dangers d’une ville centrale américaine présentée comme hostile. Grosse production hollywoodienne oblige, les spectateurs avions eu droit à des contre plongées filmées par hélico, et des vues d’ensemble de la ville, qui alternaient entre grattes ciel vertigineux et favelas miteuses.
Une série à grand public n’est pas la source la … [lire la suite]
Cartagena, I am looking for a boat…
Voyager par la route permet d’expérimenter par soi-même les contraintes géographiques et géopolitiques du monde. Je m’en étais aperçu en Asie, où j’avais dû frêter ma moto depuis le Népal vers la Thaïlande, pour éviter la Birmanie que l’on ne peut pas traverser avec son propre véhicule. J’avais aussi “expérimenté” les contraintes que posent les Andes en Amérique du Sud. Les traversées à de multiples reprises lors de ma remonté de la Patagonie m’avait permis de toucher du doigt à quel point ils représentent une barrière difficilement franchissable. Arrivé dans l’extrême Nord de l’Amérique du Sud, la salle de travaux pratiques géante qu’est mon tour du monde me permet à nouveau d’expérimenter une contrainte géographique … [lire la suite]
Les inédits colombien: l’insécurité et la violence en chiffres
Lorsque l’on prononce le mot « Colombie », la première chose qui vient à l’esprit de l’auditoire sont les mots « cocaïne » et « narcotrafic » au mieux, ou « enlèvements », « attentats » et « guerre civile » au pire.
Je me souviens la première fois que j’ai annoncé à mes parents que je partais faire le tour du monde. Nous étions à Carcassonne.A peine avais-je fini de de prononcer les mots «tour du monde » que mon père s’est assis sur le lit. Puis lorsque je lui ai présenté mon projet plus en détails et montré mon itinéraire, ses yeux se sont arrêtés sur un seul pays « La Colombie ». … [lire la suite]
Et pendant ce temps là, dans un taxi à Armenia…
Lorsque j’ai vu pour la première fois une carte de la Colombie, j’ai d’abord pensé à une blague. En plein centre du pays, cette ville au nom si familier: Armenia….
Comment une ville du nom d’Armenia a-t-elle bien pu se retrouver au beau milieu de la zone cafétérère colombienne. Je ne peux pas croire que le nom de baptême de la capitale du département du Quindío, qui partage celle du pays de mes ancêtres, soit le fait d’une simple coïncidence.
Malgré mes recherches sur internet, je ne parviens pas à trouver d’explication satisfaisante. Je décide alors que je me trouve à moins de 200 kilomètres de là, d’aller jeter un coup d’oeil sur place pour … [lire la suite]
Medellin: quand la politique fait la différence…
Je vous ai dans mon précédent article, fait un résumé du passé sulfureux de Medellin et de son habitant le plus célèbre, Pablo Escobar. Je vous ai également expliqué que la ville avait aujourd’hui changé de manière spectaculaire, et que le cadre de vie y était fort agréable. Si les progrès faits au cours des vingt dernières années ont été aussi spectaculaires, cela a d’abord été par une réponse sécuritaire.
Les effectifs de l’armée et de la police ont été spectaculairement gonflés et la ville en proie à la violence urbaine généralisée a été lentement reprise en mains par les autorités. Pourtant si aujourd’hui la situation est rentrée dans la normal, ce n’est pas le … [lire la suite]
Je suis de retour dans l’Hémisphère Nord!
L’Equateur porte dans son nom sa situation géographique. Mon arrivée dans ce pays marque une étape importante de mon voyage; c’est ici que je vais traverser la ligne imaginaire qui partage la Terre en deux, marquant mon retour dans l’hémisphère Nord.
Depuis mon départ du Vietnam, en Octobre 2011 (le temps passe quand même…), j’avais la tête en bas pour ainsi dire, et il était donc important après 10 mois de repasser du côté Nord avant que le sang ne me monte à la tête.
Pour symboliser ce retour “du coté de chez vous”, j’ai choisi de croiser la ligne imaginaire et mythique de l’Equateur au lieu dit de “La Mitad del Mundo” (“La moitié … [lire la suite]
On the road again… back to Chile
Lima marquait une étape importante de mon idylle avec la Chérie Moya. C’était le point le plus au Nord que nous nous étions promis d’atteindre ensemble. Ma Subaru ayant été achetée au Chili, sa carte grise (patron en chilien dans le texte) ne me permettait de circuler librement que dans les pays du Mercosur (Chili, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie et Brésil) et au Pérou. Entrer en Equateur aurait été possible mais légèrement plus compliqué, nécessitant que j’obtienne des autorisations au préalable.
Liée au Chili par son immatriculation, ma Subaru ne pouvait être légalement revendue que dans ce pays. Etant d’excellentes voitures et difficiles à trouver dans le reste de l’Amérique Latine, j’avais eu plusieurs propositions … [lire la suite]
Le poste frontière de Copacabana: et ca dure, et ca dure…
A quelques semaines après la fin du festival de Cannes, je vais à mon tour rendre public les résultats d’un concours fort disputé : celui du poste frontière le plus pénible que j’ai traversé depuis mon départ. Depuis septembre 2010, j’ai traversé 28 frontières, mais rien n’avait jusqu’à aujourd’hui égalé le talent des douaniers du poste de douane de Copacabana, qui sépare la Bolivie du Pérou.
Retour sur deux heures et demie de patience. Après avoir passé plusieurs jours sur la superbe Isla del Sol (petit rappel ici pour ceux qui auraient raté un épisode), je reprends la route au volant de la Chérie Moya en direction du poste de frontière de Copacabana. … [lire la suite]